LDLC, un des grands noms du marché e-commerce avec un chiffre d’affaire de plus de 220 millions d’euros. Les gamers ont toujours été une cible privilégiée pour l’entreprise. A l’occasion de l’inauguration de leur nouvelle Gaming House, nous avons pu rencontrer Laurent de la Clergerie, le président du directoire et le fondateur du groupe LDLC.
L’homme s’exprime pour la première fois à un média esport. Un entretien exclusif pour mieux comprendre le lien de l’entreprise avec l’esport et sa perception du marché.
L’oeil de Smartcast :
Sur place, nous avons pu parlé avec les membres de l’équipe. On sent que LDLC passe un cap important car la Gaming House devient une infrastructure indispensable pour un club. Elle lui donne la crédibilité nécessaire auprès des meilleurs joueurs pour tenter de les attirer. Au delà de son aspect attractif, c’est la compétitivité du club qui se veut accrue. La Gaming House permet aux joueurs de resserrer leur lien lors de sessions de jeu et donc de porter leurs ambitions lors des compétitions internationales.
Cependant, d’un point de vue juridique, le système de Gaming House comme on le connaît à l’étranger est illégal en France. Un salarié n’a pas le droit de s’entraîner sur son lieu de vie. LDLC propose donc une Gaming House sur un nouveau modèle avec un format de stage. Pourtant entre les mots et la réalité on perçoit un équilibre fragile. On sent que l’entreprise est forcé de s’adapter et compose avec une législation contraignante.
Pourtant, depuis quelques temps le système traditionnel de Gaming House est remis en cause. De plus en plus d’équipes reviennent aux bon vieux bootcamp… Alors finalement, la solution n’est-elle pas toute trouvée ?