Vous revenez seulement du ski ? Dans cette Revue de Presse vous retrouverez : ESPN qui diffuse du FIFA, Faker qui stream sur Twitch, l’équipe Astralis reçue à la mairie de Copenhague et une analyse d’un article business qui a secoué le monde esport.
Sommaire
ESPN diffuse du FIFA aux Etats-Unis
Pendant que le Super Bowl LI divertissait plus de 111 millions de téléspectateurs sur FOX aux Etats-Unis, la chaîne ESPN adoptait une stratégie étonnante. La chaîne diffusait la finale Régionale des FIFA Ultimate Team Championship Series qui se déroulait à Paris la veille. Une compétition suivie par environ 111 000 téléspectateurs. ESPN ne s’arrête pas là puisqu’elle devient partenaire officiel pour la retransmission des autres finales régionales ainsi que de la finale mondiale aux USA.
L’oeil de SmartCast : Depuis 2016, EA Sports a lancé sa trajectoire esport en organisant des tournois nationaux et en recentrant ses compétitions sur FUT Championship Series. En utilisant ses partenariats avec la FIFA, EA utilise les médias tv pour atteindre une audience plus importante grâce à un jeu populaire. Mais quel signal pour le jeu, lorsque celui-ci est placé en face d’une des retransmissions sportives les plus regardés au monde ?
Faker passe à Twitch
A la suite d’une fin de partenariat entre l’équipe SK Telecom T1 et Azubu, le joueur le plus connu du monde League of Legends, Faker, a migré vers une autre plateforme de streaming : Twitch. Une première réussie, puisqu’avec un pic d’audience à 245 100 spectateurs, Faker bat le record Twitch du nombre de spectateurs simultanés pour un stream perso. Chaques réactions du joueur corée étaient traduites en direct. L’arrivée de Faker sur Twitch fera-t-il évoluer la plateforme de streaming ? Faker battra-t-il encore d’autres records ? Pour une comparaison détaillée des chiffres retrouvez l’article ici.
Astralis reçu à la mairie de Copenhague
Après leur victoire historique à l’E-League Major le 29 janvier dernier, l’équipe de CS:GO danoise Astralis, a été reçue en championne chez elle. En effet, un accueil digne des champions olympiques leur a été réservé à la mairie de Copenhague le 7 février dernier.
Cette reconnaissance de la part de la ville montre l’avancée des mentalités au Danemark et surtout la place que tient l’esport. Retrouvez le tweet en direct de la mairie de Copenhague, ici.
“eSports: The missed billion-dollar opportunity for publishers and platforms” : Comprendre les modèles économiques de l’esport
Un long dossier qui vous permet de comprendre la complexité de l’écosystème esport. L’auteur, dessine également les les enjeux futurs pour les éditeurs qui doivent penser à collaborer avec une « nouvelle génération du business esport ». Pas le temps de le lire ? Smartcast vous propose un condensé :
L’idée principale de cet article est de montrer que les éditeurs et les plateformes de diffusion d’esport devraient penser aux entrepreneurs et aux entreprises tierces pour se développer et aider la « nouvelle génération du business esport ».
La première partie compare le système de compétition du sport et de l’esport. Le sport n’appartient à personne et les ligues peuvent être concurrencées par un investisseur extérieur. A l’opposé, l’esport et ses jeux appartiennent aux éditeurs et donc bloquent toute liberté pour un parti tierce d’investir librement car il est obligé de travailler avec ces derniers.
« Si vous choisissez de rouler sans NASCAR ou de jouer au basketball sans la NBA, il n’y a rien – et aucune instance officielle – qui vous empêchera […]. Personne ne détient les droits de la course automobile ou du basketball, alors que quelqu’un détient ceux d’Overwatch, et si vous voulez jouer vous devez passer par l’éditeur.”
La deuxième partie de l’article traite de l’aspect économique des deux secteurs. D’un côté le sport utilise de manière habile divers partenariats et investissements dans de nouvelles entités, aidant les grandes marques historiques (comme NFL) à participer dans le développement de nouvelles industries rapidement et à bas coûts. Les ROI sont importants et cela permet aussi un renouvellement de l’activité. Ce n’est pas le cas de l’esport, c’est pourquoi aujourd’hui les éditeurs réfléchissent à de nouveaux moyens de se développer en dehors de leurs licences et API.
« Ouvrir l’écosystème (de l’esport) est bénéfique non seulement pour les joueurs et les fans […] mais aussi pour développer leurs valeurs propres et donne l’opportunité aux éditeurs d’accroître leur rayonnement.”
Retrouvez l’article en intégralité d’Edward Chang ici.